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Bonjour,

Je m'appelle R., j'ai 23 ans et souffre d'hyperhidrose depuis l'âge de 15/16 ans. J'ai des accès brusques de transpiration touchant principalement la face, les aisselles et le tronc, le sentiment d'avoir extremement chaud. Ces crises surviennent généralement dans les situations de stress, quand je suis exposé au regard des autres. dans une sorte de cercle vicieux: le stress renforce la transpiration et inversement... conduisant à des réactions explosives, où je me retrouve en nage en quelques instants...

Pour essayer de sortir de cette situation, j'ai consulté deux généralistes, qui ne s'intéressaient pas vraiment au problème, me disant: "Tu transpires, et alors? Ce n'est pas dégradant, ca arrive à tout le monde..." C'est vrai, mais ca n'arrive pas à tout le monde de se "liquéfier" à table quand on nous adresse la parole...

Mettant ces crises de transpiration sur le compte d'un conflit psychologique, j'ai décidé de consulter un premier psy. Décision douloureuse, ce n'est pas très flatteur pour l'Ego de se résoudre à aller consulter un psychiatre. Ce premier psy attribuait ces accès à des "attaques de paniques", un syndrome bien caractérisé en psychiatrie. J'ai donc suivi pendant 4 mois un traitement anti-dépresseur (Déroxat). Sans succès, ni même d'amélioration. Je décidais donc d'arréter cette première thérapie, continuant à subir ces accès de transpiration.

Puis, à la suite d'une lecture, je m'aperçu que ce dont je souffrais ressemblais fort à une phobie sociale. J'entrepris donc de consulter un deuxième psy, cette fois spécialisé en "thérapie comportementale et cognitive". Une thérapie basée sur l'auto-observation, la relaxation, et une exposition progressive aux situations posant problème. Quels résultats? En fait, je suis toujours en cours de thérapie, et ne peut donc encore me prononcer sur son efficacité. Il est en tout cas indéniable qu'elle apporte une aide à assumer ces crises de transpiration.

Enfin, un nouvau doute s'installa en moi sur l' "origine" de mes symptomes. En parcourant le net, je m'aperçu que de nombreuses personnes dans le monde souffraient de symptômes similaires aux miens, et rencontraient les mêmes difficultés, les mêmes doutes. La seule thérapie apparement efficace dans les formes sévères apparaissait comme étant une intervention chirurgicale, me plongeant dans l'incertitude.

Je décidais donc de créer ce site, destiné à être une plate-forme francophone entre les personnes souffrant d'hyperhidrose, pour essayer de rompre l'isolement et l'ignorance .

 

Ceci est une bonne expérience !

Après lecture de très nombreuses lettres, toutes plus désespérées les unes que les autres. Je voudrais vous livrer une recette, qui a fonctionné au delà de toute mes espérances.

La lettre de Rémi G. 23 ans me rappelle furieusement mon cas. J' en souffrais depuis plus de 15 ans. Le simple fait de PENSER à un repas chaud ou épicé me liquéfiais littéralement du sommet du crâne aux fesses. Toute les autres situations de stress et d'effort, même réduit, produisait le même effet, une situation d'inconfort totale. Là ou les personnes "normales" s'habillaient chaudement, j'aurais couru tout nu.

Tout cela jusqu'au jour ou je suis tombé sur un médecin plus futé que les autres, qui m'a bien sur dit que l'hyper-sudation pouvais provenir d'un excès de nervosité, ou d'angoisse latente. Il m'a donc prescrit une préparation à base de PHENOBARBITAL ( 20 mg) et de BELLADONE.(10 mg)(Extrait) Étant parti du principe que le 1er composant allait me déstresser et, comme le 2ième avait la particularité d'assécher un peu la bouche il n'y avais peut-être une chance qu'il agisse sur les glandes sudoripares.

BINGO à 100 %

Ce médicament, il me l'a prescrit dosé à 30 mg a raison de 2 par jour, l'effet s' est fait ressentir dès le deuxième jour. Je l'ai pris pendant un mois et maintenant je ne prend plus qu'une gélule par jour et il m'arrive même de l'oublier sans que pour autant cela ne "Recommence" Il ce peut qu'un certain effet placebo soit induit et que le simple fait de prendre "quelque chose" et d'aspirer intensément que cela agisse, puisse augmenter les chances du médicament d'agir comme on le souhaite. Les jours de fortes chaleurs, je transpire normalement, comme tout le monde , mais en tout cas plus pour les raisons invoquées plus avant. Voyez votre médecin et parlez lui de ceci, peut être vous aussi serez délivré de ce problème.

Je vous souhaite bonne chance et si cela n'agit pas aussi vite sur vous, persévérez.